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Le succès de Solar Impulse : le photovoltaïque

C’était le 26 juillet dernier, l’avion Solar Impulse terminait son tour du monde à Abou Dhabi, sur les pistes de l’aéroport Al-Batten dans la capitale des Emirats arabes unis. L’intérêt de cet exploit humain et technologique réside dans le fait que l’appareil a pu voler 24 h / 24, avec comme unique carburant une batterie chargée à l’énergie solaire.

Un tour du monde à l’énergie solaire en 17 étapes

Piloté tour à tour par Bertrand Piccard et par André Borschberg, Solar Impulse 2 a réussi à parcourir 43 041 km, durant 23 jours de vol effectifs. Le périple avait d’ailleurs débuté dans ce même aéroport le 9 mars 2015, et s’est scindé en 17 étapes ayant mené l’appareil sur 4 continents.

Solar Impulse 2 et ses deux pilotes ont donc successivement atterri à Mascate à Oman, à Ahmedabad et à Varanasi en Inde, à Mandalay en Birmanie, à Chongqing et à Nanjing en Chine, à Nagoya au Japon, sur l’île d’Hawaï, puis à San Francisco, à Phoenix, à Tulsa, à Dayton, à Lehig Valley, et à New-York aux Etats-Unis, à Séville en Espagne, et au Caire en Égypte.

Promouvoir les énergies renouvelables

Outre la curiosité d’un tel avion, le projet consistait surtout à faire la part belle aux énergies renouvelables, en démontrant les opportunités offertes par les panneaux photovoltaïques dans le secteur du transport aérien. Il faut dire que la consommation en carburant des avions de ligne est conséquente, et que la multiplication des vols transcontinentaux et intercontinentaux ne risque pas de la réduire.

Ainsi, Solar Impulse 2 prouve qu’il est parfaitement envisageable de circuler par la voie aérienne sans cause de nuisances sonores, et sans polluer. Pourtant, le monoplace pèse 1,5 tonne, pour une largeur équivalente à celle d’un Boeing 747. Il est équipé d’un ensemble de 17 000 cellules photovoltaïques positionnées sur les ailes de l’appareil, lui permettant de voler à une vitesse moyenne d’environ 80 km. / h.

Les chiffres du succès

Parmi les chiffres marquants de ce périple, on retiendra que le projet a duré plus longtemps que prévu : 1 an et 4 mois, contre 5 mois au départ. On notera que Bertrand Piccard a réalisé la première traversée de l’océan Atlantique, soit 6 765 km, alors que son compère, André Borschberg, a réussi à relever l’immense défi que lui réservait l’océan Pacifique : 8 924 km parcourus en une étape de 5 jours et 5 nuits. Ce dernier vol est tout simplement le plus long périple aérien effectué en solitaire et sans escale.

Sachez par ailleurs que la surface du cockpit n’était que de 3,8 m², et que le monoplace ne disposait ni d’air conditionné, ni de système de chauffage. Les pilotes pouvaient tout de même compter sur un coin toilettes, et sur des bouteilles d’oxygène, afin de respirer plus confortablement. A bord, la vie des pilotes a été rythmée par des siestes d’une vingtaine de minutes, et des exercices physiques de 30 mn, régulièrement répartis dans la journée, pour maintenir une tonicité musculaire nécessaire.

A lire également : Tout savoir sur les panneaux solaires thermiques et photovoltaïques

Rédigé le | Mis à jour le 06/12/2023 -


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