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Tout savoir sur le joint de dilatation

Le terme de joint de dilatation est connu de tous mais bien souvent employé à tort et à travers. Pourtant, il s’agit d’un élément de maçonnerie très important, recommandé par le DTU dans certains contextes et permettant, dans tous les cas, de préserver durablement le bâtiment des variations de température et d’hygrométrie. Définitions, types, normes : tout savoir sur le joint de dilatation.

Un joint de dilatation : qu’est-ce que c’est ?

Le béton, comme la plupart des matériaux, réagit aux variations de température et d’hygrométrie en se dilatant ou se rétractant. Dès lors, ce jeu crée un mouvement qu’il faut impérativement compenser si l’on veut préserver l’intégrité du bâti.
Les maçons doivent placer un joint de dilatation tous les 20 ou 35 mètres, selon le DTU 20.1 : le joint de dilatation est donc pour les maçonneries de grandes (très grandes) surfaces et ne devrait pas concerner les particuliers !
Mais aussi, on place des joints de dilatation dès lors que l’on construit des bâtiments mitoyens : la maçonnerie de la nouvelle construction, sous l’action de la dilatation, risquerait de pousser l’ancienne construction. Pour éviter cela, les maçons laissent donc un espace d’épaisseur variable suivant la zone de sismicité considérée ( 2 à 4 cm) entre les deux structures : c’est à proprement parler ce que l’on appelle un joint de dilatation.

Les joints de fractionnement

Inversement, lorsque l’on laisse un joint, généralement à l’aide d’un profil PVC, dans une maçonnerie de grande surface, on parle plutôt de joint de fractionnement, même si ce dernier a sensiblement le même objectif. Mais si, dans le cas de constructions mitoyennes, le joint de dilatation a vocation à protéger l’ancien bâtiment des effets de dilatation/rétraction du nouveau bâtiment, les joints de fractionnement, eux, ont vocation à empêcher la fissuration de la maçonnerie de grande surface : toutes les parties de la maçonnerie ne séchant pas à égale vitesse.
On parle également de joint de dilatation pour les chapes, dalles et poses de carrelage sur des surfaces supérieures à 40 m². En réalité, on devrait ici encore parler plutôt de joint de fractionnement. Mais peu importe. Ces joints de dilatation ont exactement la même fonction : empêcher la fissuration de la chape/dalle ou le descellement des carreaux de carrelage : sur des surfaces supérieures à 40 m², les jeux de dilatation/rétraction du mortier, de la colle, etc. risquerait de provoquer des faiblesses dans la réalisation.

  • Pour les dallages sur terreplein, on a l’habitude de réaliser des sciages de la dalle, pour anticiper le mouvement et provoquer des fissures dans ces traits de scie ;
  • Pour la pose de carrelage sur des grandes surfaces, on insère régulièrement des profils alu ou PVC ou des joints de silicone de 10 à 20 mm de large pour assurer la fonction de joints de dilatation.

Le problème c’est que la détermination de l’emplacement des joints de dilatation, leur régularité et leur espacement dépend directement du type de chape/dalle, des conditions de pose et du climat de la région. C’est pourquoi il est fortement recommandé, pour garantir la pérennité du bâti et des travaux réalisés, de confier la tâche des joints de dilatation à des professionnels formés et compétents qui, seuls, sauront trouver le compromis idéal pour réaliser dans les règles de l’art les travaux souhaités.
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Rédigé le | Mis à jour le 30/11/2023 -


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